Je confirme qu'il y a d'autres critères d'attractivité pour une ville que le taux de vacance de ses commerces : le taux de renouvellement, la diversité de l'offre, par exemple, ont aussi leur importance. La revitalisation, c'est bien, mais à voir partout les mêmes enseignes, on perd un peu en identité. De ce point de vue, un travail pour développer d'autres critères serait utile.
L'approche multidimensionnelle est, elle aussi, essentielle : les équipements publics, l'aménagement des voiries, le stationnement et les transports en commun sont autant d'aspects déterminants, auxquels viennent s'ajouter, désormais, la question de la logistique et la dimension écologique.
Sur la question des bons outils de régulation, j'ai évoqué les schémas de cohérence territoriale (SCOT), mais il y a également une réflexion à mener au niveau local sur les plans locaux d'urbanisme (PLU). Une planification plus fonctionnelle permettrait d'analyser plus finement l'organisation des différents secteurs de la ville.
Je confirme également l'impact positif des mesures liées au zéro artificialisation nette et l'aspect essentiel de la requalification des friches. Je crois que le gouvernement a pris récemment des mesures pour simplifier le dispositif, quand il s'agit du commerce, et le programme expérimental mené par la Direction générale des entreprises il y a deux ou trois ans a donné des résultats intéressants. Un jour ou l'autre, il faudra passer à une politique de beaucoup plus grande ampleur sur le sujet.