Je m’attacherai à respecter mon temps de parole, monsieur le président.
Je vous remercie de votre question, madame la sénatrice Artigalas.
Nous avons effectivement mis en place un dispositif dans l’urgence, le bouclier tarifaire, pour faire face à des hausses de prix très importantes. Il nous a fallu réagir de façon rapide et massive. Nous avons depuis constaté qu’il allait nous falloir trouver des réponses spécifiques et plus fines pour les occupants des logements sociaux ou des résidences alimentées par des réseaux de chaleur.
Je vous confirme que ce travail est en cours, comme je l’ai indiqué il y a quelques jours. Nous discutons avec les principaux acteurs, avec les parties prenantes afin de trouver des réponses spécifiques, en écho aux mesures que nous avons déjà mises en place.
Je pense au chèque énergie complémentaire de 100 euros envoyé aux 6 millions de foyers modestes, qui ont déjà bénéficié au printemps d’un chèque énergie d’un montant de 150 euros en moyenne.
L’action massive qu’a constituée l’instauration du bouclier tarifaire a permis d’éviter la hausse de 66 % qui était à craindre du prix du gaz, notamment.
Une prime inflation de 100 euros, vous le savez, a été versée à 38 millions de Français.
L’État déploie ainsi 15 milliards d’euros pour accompagner les ménages, les protéger contre les hausses des prix de l’énergie et ainsi préserver leur pouvoir d’achat.
Par ailleurs, outre ces réponses d’urgence, nous menons des actions structurelles. Je pense à MaPrimeRénov’, cet outil de rénovation permettant de réduire la facture énergétique de ses bénéficiaires.
Je vous indique que nous ferons des annonces pour ces publics spécifiques dans les prochains jours.