Je n’oublie jamais que, sans investissement, il n’y a pas d’emploi. Vous parliez de pouvoir d’achat : celui-ci ne saurait augmenter sans investissement.
Vous parliez de cadeaux. Je dirais plutôt que nous avons investi. Au cours de la période difficile que nous avons traversée, pas moins de 240 milliards d’euros ont été consacrés à la protection de nos entreprises, de nos salariés. Vous êtes nombreux à reconnaître de bonne foi que nous pouvons être fiers de ce choix.
Nous avons engagé sur les territoires, à l’heure actuelle, 72 milliards d’euros sur les 100 milliards d’euros prévus par le plan de relance. Pour avoir siégé trois ans à la commission des finances de l’Assemblée nationale, je sais qu’il faut être précis : à ces crédits sont attachées des obligations, et les entreprises ayant bénéficié du plan de relance doivent formuler un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (Beges). C’est l’une des conditions attachées au plan de relance, qui a été adopté par le Parlement.