Si j’ai souhaité que le sport soit pleinement engagé dans la lutte contre la radicalisation, c’est parce que nous devons lutter ensemble, avec le ministère de l’intérieur, les collectivités, les éducateurs, les agents qualifiés et formés à cette question, mais aussi les citoyens. Le sport est un formidable vecteur pour porter ce message d’intransigeance et de vigilance collective.
Le Parlement a tranché clairement dans cette loi d’août dernier, défendue par notre gouvernement, sur la question que vous souhaitez de nouveau mettre sur le tapis. Le principe de laïcité, tel qu’il ressort de notre Constitution, doit continuer à être pleinement garanti à nos concitoyens : liberté de conscience dans les activités individuelles ou collectives, notamment associatives, d’une part, intransigeance face aux comportements qui rompent avec le socle commun fondateur de la République, de l’autre.