À l’école primaire, où nous avons concentré les augmentations de moyens – et j’en suis fier –, plus de 11 000 postes ont été créés lors de ce quinquennat, alors que l’on compte 280 000 élèves en moins.
Cela n’est jamais arrivé et je peux vous dire que depuis 2017, dans chaque département de France, le taux d’encadrement s’est amélioré, à chaque rentrée, pour atteindre des niveaux inédits.
Certes, nous avons parfois concentré les efforts sur les réseaux d’éducation prioritaire, mais ce n’est pas vous, me semble-t-il, qui m’en blâmerez. Contrairement à ce que vous dites, cela ne s’est jamais fait au détriment d’autres zones et c’est ainsi que nous avons réduit les inégalités.
Sur certaines compétences que nous mesurons par les évaluations, nous sommes passés d’un écart de 13 points, entre les plus défavorisés et les 80 % du reste de la population, à un écart de 7 points. Cela aussi, c’est inédit et c’est le fruit de notre politique.
Cette politique d’éducation prioritaire, qui bénéficie à près de 350 000 enfants chaque année, a fonctionné et j’ose le dire : il n’y en a jamais eu de telle.
On peut toujours décrire l’or en plomb, mais je défie quiconque de me donner un exemple de politique d’éducation prioritaire qui ait donné de tels résultats depuis qu’elle existe.
Il en est de même en ce qui concerne les élèves en situation de handicap : le budget qui leur est consacré a augmenté de 65 %, passant à 3, 5 milliards d’euros désormais, pour 400 000 élèves.
Les efforts doivent bien sûr être poursuivis en faveur des AESH, même si, je suis le premier à le dire, beaucoup reste à faire encore. En 2017, nous comptions 70 000 contrats aidés, pour 125 000 CDD ou CDI aujourd’hui. C’est le jour et la nuit ! Aucun progrès similaire n’avait été accompli depuis les années 2000.
Le 29/04/2022 à 14:27, aristide a dit :
"plus de 11 000 postes ont été créés lors de ce quinquennat, alors que l’on compte 280 000 élèves en moins."
Spectaculaire chute démographique...
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