En effet, le programme est plus exigeant, le nombre d’heures est plus important et plus d’élèves étudient cette matière lors de leurs études supérieures.
Ainsi, les résultats sont conformes à nos objectifs. Cependant, je reconnais bien volontiers qu’il reste beaucoup à faire pour que les filles choisissent d’étudier les matières scientifiques, surtout après la terminale. Sur ce point, la situation s’améliore peu à peu.
Madame la sénatrice, vous avez également évoqué la question de l’informatique. Avant la réforme du baccalauréat, la spécialité « numérique et sciences informatiques » n’existait pas ! Cette année, la proportion de filles ayant choisi cette option s’élevait à 18 %, contre 11 % l’année précédente, qui était la première de la réforme. Certes, nous devons progresser, mais je considère qu’il s’agit là déjà d’un bon début.