Il y a deux types d'agressions. Par exemple, ce maire d'une petite commune de mon département qui a été agressé physiquement lorsqu'il a voulu mettre fin à un rodéo sauvage - nous avons aussi des rodéos en zone rurale. Son agresseur a été identifié. Et puis, il y a les agressions qui relèvent plus de la menace mais qui sont tout aussi graves, me semble-t-il. Très récemment, le maire de Sainte-Marie du Mont a été victime de menaces anonymes taguées sur son domicile parce qu'il avait fait le choix de soutenir un candidat, en l'occurrence le président de la République. C'est sa liberté la plus grande et elle doit être respectée. Ces deux agressions sont différentes mais elles provoquent le même ressenti chez les élus. Comment les accompagner, y compris dans les suites pénales ?
Enfin, la première phrase du rapport sur l'ancrage territorial de la sécurité intérieure rappelait que le maire doit rester le pivot de la sécurité dans sa commune. Cette assertion a motivé tout notre travail de réflexion et je tenais à le rappeler.