Cet accord d’association, qui prévoit un libre-échange complet, offre de nouveaux débouchés économiques tant à l’Union qu’à l’Ukraine. Il a permis à l’Union de conforter sa position de premier partenaire économique de l’Ukraine : en 2019, le volume des échanges bilatéraux s’élevait à 43, 3 milliards d’euros et l’Union représentait plus de 40 % du total des échanges commerciaux de l’Ukraine.
En outre, depuis 2014, l’Union européenne et ses institutions financières ont mobilisé plus de 15 milliards d’euros sous la forme de subventions et de prêts.
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons miser sur cet outil – le partenariat oriental –, qui a fait la preuve de son efficacité et peut nous permettre de renforcer sans délai le soutien de l’Union à l’Ukraine.
Parallèlement, la construction de l’Union européenne doit se poursuivre sans que nous soyons aveuglés par l’urgence : c’est un projet de long terme, qui doit rester au service de la promotion des valeurs européennes.
Soyons actifs, mais prudents. La véritable urgence, c’est d’assurer la désescalade ; c’est de rétablir la paix sur le sol ukrainien. Ce sera l’honneur de l’Union européenne !