Vous soulevez un point extrêmement intéressant. Il faut replacer la personne au centre du dispositif. Il est certainement possible de mieux dépenser l'argent public, et l'argent global. Nous savons bien que les coûts du reste à charge et de la mutuelle ont augmenté. Il faut rester sur le modèle de 1945, tout en le faisant évoluer en fonction du 21ème siècle. Lorsque les partenaires sociaux participent à ce type d'évolution, le résultat est plus équilibré que lorsque c'est l'État qui s'en occupe. Le système n° 3 paraît intéressant de prime abord, mais il me laisse pensif, sur le long terme, quant à l'acceptabilité et à l'équilibre du dispositif.
Nous aurons un travail tout à fait intéressant à effectuer. Nous pouvons réfléchir à des scénarios évolutifs, tout en restant prudents dans les discours au vu de ce qui est en jeu. Nous devons avancer avec précaution et innovation.