Non, Google ne paie pas 500 millions d'euros d'amende en France pour se dédouaner : il les paie parce que nul n'est au-dessus des lois. Nous sommes d'ailleurs prêts à durcir la législation sur les droits voisins si aucun accord n'était trouvé entre les éditeurs et les plateformes. Le « tout gratuit » conduirait, en effet, à la ruine de la presse et des journalistes.
L'information de qualité a un coût, qui doit être payé, y compris par les diffuseurs en ligne.
L'État verse 22 millions d'euros par an au titre des aides au pluralisme selon des critères de diffusion - moins de 150 000 exemplaires par an - et de recettes - la publicité doit en représenter moins de 25 % - à des titres souvent peu amènes avec le Gouvernement, afin de les préserver de la faillite. Ces aides sont légitimes dans une démocratie et ne nécessitent pas d'être réformées.