Je compléterai en évoquant ce paradoxe : avant l'arrivée des GAFAM, nous observions une cyclicité de l'industrie du câble sous-marin, alors qu'aujourd'hui, 70 % des projets dans le monde sont financés par les GAFAM. Il va donc devenir de plus en plus complexe de bénéficier de routes sans s'appuyer sur ces derniers. Au lieu d'un projet tous les quinze à dix-huit mois, nous avons aujourd'hui quatre programmes tous les douze mois. Les GAFAM sont moteurs dans la mise en place des nouveaux projets, qu'ils soient seuls commanditaires ou en partenariat, comme pour le câble 2Africa. Ce dernier n'est pourtant pas connecté aux États-Unis. Nous devons donc examiner paradoxalement la possibilité de partenariats avec ces GAFAM qui n'ont aucun problème de trésorerie.