À la suite de vos propos, qui nous ont éclairés, j'aurai deux questions à vous poser.
Tout d'abord, j'ai lu dans Le Figaro une interview d'Ovidie, que la délégation a reçue hier, où elle évoque les vidéos de bondage, domination et sadomasochisme (BDSM), très regardées par de jeunes femmes, promptes à intégrer des pratiques de soumissions. Y voyez-vous un paradoxe avec le fait que la parole des femmes semble se libérer ?
L'éducation sexuelle est au programme de la classe de quatrième, comme c'était déjà le cas à mon époque. La pornographie en est bien évidemment absente.
Selon moi, il faut aborder ces questions à l'école. Je comprends, bien sûr, que certains enseignants n'aient pas envie d'évoquer le sujet. On peut alors faire appel à des spécialistes. En parler à l'école peut permettre ensuite d'en parler à la maison. On ne peut bien sûr pas aller dans chaque famille pour sensibiliser chaque parent.
Il faut oser dire les choses. Moins on en dit et plus c'est fait en catimini. La plupart des adolescents ayant recours à la pornographie sont attirés par l'aspect interdit d'une telle pratique.