Monsieur Lacôte, je vous ai connu ambassadeur de France en Arménie après le cessez-le-feu au Haut-Karabagh. Le groupe de Minsk imposait la neutralité à ses membres, c'était compréhensible durant les négociations, mais dès lors qu'une des parties avait choisi les armes, ce n'était plus compréhensible. La Russie s'est déployée, apparaissant comme une force de paix, elle a donc presque obtenu le soutien de la population.
Les Russes ne mettent-ils pas en oeuvre depuis 2020 une stratégie pour développer leur influence dans cette région, qui n'est pas si éloignée de la Géorgie et de l'Ukraine ? La France a-t-elle encore sa carte à jouer dans les négociations à l'intérieur du groupe de Minsk ?