président du groupe d’études sur le pass Culture. – Votre nomination à la tête de la SAS est plutôt récente ; je ne reviendrai donc pas sur les débuts chaotiques de cette opération… Pensons plutôt à l’avenir !
Nous avions été assez déçus l’an dernier en découvrant la répartition des réservations des jeunes qui avaient participé à l’expérimentation : le spectacle vivant, les centres d’art, les musées, le patrimoine étaient nettement en retrait. Pourriez-vous nous en dire davantage sur l’impact de la réouverture des lieux culturels sur la consommation du pass par les jeunes ? Quelles actions mettez-vous en place pour mieux valoriser les offres qui suscitent jusqu’ici un moindre intérêt de la part des jeunes ?
Nous sommes très attentifs à la diversification des parcours artistiques et culturels des jeunes. Vous avez évoqué le partenariat que vous avez conclu avec un laboratoire de recherches de l’ENS. Avez-vous déjà de premières indications sur le degré de diversification des parcours ? Comment comptez-vous vous y prendre pour le faire progresser ?
Enfin, élus de la chambre des territoires, nous sommes très soucieux de la dimension territoriale du pass. Quel rôle jouent les collectivités territoriales dans son déploiement ? Cela avait pu sembler constituer un point de tension ; quelles concertations et synergies avez-vous mises en place avec les élus et les acteurs culturels locaux pour y remédier ?