rapporteur. – La question est la maîtrise de la publication, et non du contenu lui-même. C’est pourquoi j’évoquais la complexité du rôle du chercheur. Le CNRS peut, par exemple, décider lui-même de publier ou non. Il est difficile d’accepter que chacun fasse sa propre sauce et que les établissements publics aient le pouvoir de vie ou de mort sur telle ou telle publication en fonction de son financement. L’éditeur privé publie tout, après contrôle, bien sûr. Quid de l’objectivité des choix s’agissant de certains travaux, en fonction de l’établissement public qui les gère ?
Durant nos auditions, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche était sur le point de succomber au modèle « Diamant » et de l’imposer, poussée par celui qui s’occupe de la science ouverte dans son ministère. Ce modèle peut être intéressant pour certains établissements publics et pour certains chercheurs, mais nous défendons le pluralisme et la poursuite du travail des éditeurs privés, en respectant les règles d’embargo.