rapporteure. – Je précise que d’après la stratégie nationale bas carbone, la demande de transport de marchandises devrait croître de 40 % d’ici à 2050.
En ce qui concerne l’information du consommateur, nous recherchons un maximum de transparence. Les livraisons ou les retours « gratuits » ne sauraient exister. Leur coût doit être connu, d’où nos propositions.
Mme Marie-Claude Varaillas. – De gros efforts restent à faire en matière de ferroviaire. J’en veux pour preuve cet exemple : dans ma ville de Périgueux, j’ai croisé un camion semi-remorque de plus de 38 tonnes qui s’apprêtait à livrer des groupes de climatisation pour TGV au technicentre de Strasbourg. Entre deux technicentres, la moindre des choses serait d’utiliser le train !
M. Gilbert Favreau. – Sur cette question du transport routier pour les livraisons en grandes agglomérations, compléter des documents comme le Sraddet ou le SCoT ne risque-t-il pas d’introduire une dose de complexité supplémentaire ?