Oui, il y avait une dizaine de fonctionnaires à cheval, comme c'est classiquement le cas lors des matchs.
En ce qui concerne la réponse pénale, les magistrats pourront vous répondre mieux que moi.
Nous avons effectué un certain nombre d'interpellations - elles ont été communiquées par le ministre -, tant aux abords du stade qu'à la périphérie. J'ai vu poindre dans le débat public une question : pourquoi n'avons-nous pas interpellé les supporters qui avaient un faux billet ? Effectivement, nous ne l'avons pas fait, car nous nous sommes concentrés sur ce qui semblait essentiel, à savoir les délits que nous constations.
J'ai choisi de ne pas interpeller les individus présentant un faux billet. Très franchement, au moment des faits, nous ne pouvions pas savoir s'il s'agissait d'une infraction ou d'un délit. Je préfère être clair, car c'est une critique que j'ai pu entendre ici ou là : nous n'avons interpellé personne pour ce motif parce qu'aucun élément ne nous permettait de le faire sur le plan pénal.