rapporteur général. – Le constat que vous posez soulève une fois de plus la question de la difficulté de l’État à se réorganiser. Au travers des SGC, l’idée était de mutualiser des services et d’assurer une transversalité entre les services de l’État. Or force est de constater que nous sommes encore loin des résultats escomptés.
Je note par ailleurs, avec regret, que la phase expérimentale qui aurait dû précéder la mise en œuvre de ce nouveau dispositif n’a pas été déployée par l’État.
Je m’inquiète en outre du sentiment de « nullité » dont nous ferions preuve en matière de ressources humaines. De manière générale, la situation n’est pas satisfaisante.
Si je comprends l’esprit de la recommandation de la rapporteure spéciale visant à sanctuariser les effectifs des services RH, une telle démarche pourrait figer les effectifs et, ce faisant, constituer un point de blocage. La possibilité, par exemple, d’engager une réorganisation pour gagner en efficacité pourrait se trouver compromise dans certains départements. D’ailleurs, une adaptation des effectifs a bien dû être réalisée lors des transferts de missions effectués d’un service à l’autre au cours des dernières années. Sous cette réserve, je partage la préoccupation de la rapporteure.
Je m’inquiète enfin de la difficulté que l’État semble avoir à déployer des outils informatiques performants pour renforcer l’efficacité de ces services.