rapporteur. – En conclusion, le système mis en place par la réforme de 2018 a ouvert la voie à un développement quantitatif remarquable de l’apprentissage et à une démocratisation de la formation professionnelle, mais il doit désormais être piloté et financé.
À cette fin, les décisions structurelles qui doivent être prises relèvent de deux ordres.
D’une part, il est nécessaire d’assurer un meilleur pilotage stratégique de cette politique en faveur du développement des compétences professionnelles des actifs. Des choix structurels de financement s’imposent également, et devront être faits par le Gouvernement en concertation avec les partenaires sociaux.
D’autre part, le rôle et les moyens de France compétences doivent être confortés, pour lui permettre d’assurer effectivement sa mission de régulateur.
La préservation de la dynamique lancée par cette réforme nécessite que l’ensemble des acteurs se mobilisent pour assurer la soutenabilité et la performance du système.