Quelles lignes de force porte la HATVP sur les questions de déontologie ? D'un côté, vous avez rejeté le projet de reconversion du ministre Jean-Baptiste Djebbari vers CMA CGM, mais, de l'autre, vous avez validé avec réserve son départ pour la société Hopium. Le rejet était, semble-t-il, lié au nombre de rencontres antérieures, ce qui n'a pas grand-chose à voir avec l'influence possible a posteriori. De la même façon, un grand nombre de membres de cabinets ministériels rejoignent discrètement des structures privées. Ainsi, vous avez autorisé le départ d'une conseillère chargée de la macroéconomie auprès du ministre de l'économie Bruno Le Maire dans la banque américaine Citigroup ; vous avez également autorisé la cheffe de cabinet de Marc Fesneau lorsqu'il était ministre des relations avec le Parlement à rejoindre le secteur de l'agrochimie. Bref, on a un peu de mal à s'y retrouver. Je prône la rigueur à la fois pour les personnes concernées et pour les Français. Des règles claires semblent nécessaires à l'« amélioration » de l'image de ceux qui contribuent à la vie politique.