rapporteur. – Je ferai une dernière remarque sur le volet « sciences et société ».
Dans une période marquée par une défiance croissante à l’égard de la rationalité scientifique, la loi de programmation comporte, principalement dans son rapport annexé, de nombreuses mesures pour renforcer les relations entre les scientifiques et les citoyens.
Nous constatons que ce chantier sociétal a été bien amorcé – nous vous renvoyons pour les détails à notre rapport écrit – et appelons à poursuivre la dynamique à l’œuvre.
En définitive, la LPR constitue assurément un bon début de réinvestissement public dans la recherche, mais sa durée et son rythme sont certainement à reconsidérer à l’aune du contexte inflationniste que nous traversons.
Des améliorations doivent sans doute aussi être apportées dans la façon d’appliquer certaines de ses mesures pour éviter de créer de la complexité supplémentaire là où, au contraire, de la simplification est nécessaire.
Enfin, certaines lacunes de la LPR nécessitent d’être comblées, en particulier en matière d’organisation et de programmation stratégique de la recherche.
Nous sommes déterminés à saisir l’occasion de la revoyure 2023 pour aborder l’ensemble des sujets que nous venons de vous présenter. L’audition, dans quinze jours, de la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche nous permettra d’ores et déjà de l’interroger sur ses intentions.