Vous trouverez les informations sur les conditions météorologiques propices aux incendies à l'interface entre les rapports des groupes 1 et 2. Le rapport du groupe 2 souligne l'importance de s'appuyer sur les connaissances des populations locales et des peuples autochtones dans la gestion du risque incendie, à l'exemple de l'Australie. Ainsi, des feux déclenchés volontairement permettent parfois d'éviter l'accumulation de broussailles propices au déclenchement de « mégafeux ».
Le rapport souligne aussi la difficulté de prendre en compte, dans les outils de modélisation du climat, les processus biologiques. Dans la partie physique du climat, on considère que les puits de carbone océaniques ou terrestres perdent de leur efficacité au-delà de 2 degrés C. Les processus biologiques de mortalité d'arbres, de dépérissement de forêts, de dégradation d'écosystèmes pris en compte par le rapport du groupe 2 montrent que cette baisse d'efficacité relative au stockage de carbone pourrait apparaître sur les écosystèmes terrestres entre 1,5 degré et 2 degrés C, y compris du fait des incendies de forêt.