Vous abordez dans votre rapport l'impact du changement climatique sur les cycles hydrologiques : approfondissement des cycles de sécheresse et intensification des précipitations. Je rappelle que 44 % des catastrophes climatiques depuis les années 1970 sont liées à des inondations. On se pose donc la question de la prise en charge des risques assurantiels et des solidarités à développer.
J'apprécie aussi les propositions d'actions que vous formulez de manière assez inédite. On souhaiterait même que ces scénarios aillent plus loin encore, avec une modélisation économique. Il faut une politique de moyens alloués en fonction des besoins : une vision cohérente est nécessaire pour passer des intentions aux actions. De tels scénarios auraient aussi une vertu démonstrative, en affirmant qu'une action est possible, dans le domaine de l'eau comme ailleurs. Ainsi, la crise ukrainienne nous conduit aujourd'hui à des choix énergétiques paradoxaux par rapport à nos objectifs climatiques, en l'absence de modèles économiques et d'usages de long terme.