Nous n'avons pas relevé de résultats particulièrement positifs pour les techniques de géo-ingénierie, nous n'avons pas pu prouver son efficacité.
Quant aux inondations, on peut distinguer entre méthodes top-down - quand les initiatives viennent des décideurs politiques - et bottom-up - quand la population tente de trouver des solutions elle-même - pour la prise de décisions d'adaptation. On essaie de privilégier les solutions construites avec la population, de manière ouverte.
Le GIEC n'a pas voulu suivre un modèle économique classique coûts-bénéfices, ni quantifier de manière monétaire les effets des coûts d'adaptation. La notion de justice climatique nous est apparue pertinente : une éthique s'est développée autour du changement climatique, qui prend en compte les droits intergénérationnels, interrégionaux et interespèces.
Une anxiété écologique se développe face aux changements, peut-être affreux, qui nous attendent, mais on veut garder espoir que les choses vont aller dans le bon sens. Le GIEC a intégré à son rapport un chapitre consacré au bien-être de la population, élément extrêmement important du fonctionnement des systèmes humains.