rapporteur. – Vous avez su transformer votre métier par une meilleure prise en compte des difficultés des entreprises et de leurs salariés. Lors de la crise, l’Urssaf a su faire un effort en ce sens, sauvant un certain nombre d’entreprises, alors que ce n’était pas du tout sa vocation à l’origine.
En matière de recouvrement unique, tout le monde convient d’une chose, de la Cour des comptes au Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFiPS) : il faut parvenir à une meilleure fiabilisation des données individuelles. Vous évoluez vous-même sur cette question. Seulement, pour que le recouvrement unique marche, il faut convaincre ; or nous n’avons pas encore trouvé de partenaires sociaux convaincus par cette démarche. Des guichets uniques, comme la Mutualité sociale agricole (MSA) ou l’Agirc-Arrco, ne souhaitent pas renoncer à leur activité de recouvrement. Il est beaucoup plus compliqué de changer les choses pour des organismes qui marchent que pour ceux qui ne fonctionnent pas. On n’est donc pas à un an près ! Vous êtes sur une bonne voie, mais il faut prendre le temps de convaincre. Telle est notre position ; nous attendons de connaître celle du Gouvernement.