Intervention de Clément Lazarus

Commission des affaires sociales — Réunion du 13 juillet 2022 à 9h00
Variole simienne – Audition du professeur xavier lescure infectiologue à l'hôpital bichat de Mm. Bruno Coignard directeur des maladies infectieuses et françois beck directeur de la prévention et de la promotion de la santé de santé publique france et du docteur clément lazarus représentant de la direction générale de la santé

Clément Lazarus, adjoint à la sous-directrice veille et sécurité sanitaire, représentant de la Direction générale de la santé :

– Pour faciliter le diagnostic et le dépistage, les prélèvements peuvent être effectués par tous les laboratoires de biologie médicale, y compris en ville. Nous travaillons avec l’ANSM pour assouplir la réglementation applicable pour traiter et conserver les échantillons. Les laboratoires P3 de ville peuvent désormais les traiter. Il est envisageable d’aller plus loin là où il n’y a pas de laboratoire de niveau P3 afin de faciliter l’accès au diagnostic dans les territoires qui en auraient besoin. Il faut toutefois veiller à ne pas mettre en danger les personnels des laboratoires.

Les TROD ne sont pas encore accessibles sur le marché. Il nous faut trouver les fournisseurs et évaluer, dans le cadre d’un protocole de recherche, leurs performances.

Je précise que l’avis du 20 mai de la HAS, rendu public le 24 mai, ne traite que de la vaccination post-exposition, non de la vaccination préventive.

Ce qui est couvert par le secret-défense, je l’ai dit, c’est le capacitaire et la composition du stock dans le cadre du plan variole piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Ce que je peux vous dire, c’est qu’on a un stock suffisant de vaccins contre la variole et pour engager la vaccination préventive et post-exposition.

La priorisation faite par la HAS est bien de nature médicale. Il est logique de prioriser les personnes ayant eu un contact à risque et présentant un risque immédiat de développer la maladie, avant la population présentant un risque potentiel.

Les stocks sont suffisants pour traiter ces indications. Des commandes complémentaires ont été passées aussitôt l’alerte lancée. Les livraisons ont eu lieu, d’autres sont programmées en août, en septembre et à la fin de l’année.

Nous avons destocké plusieurs milliers de doses des stocks stratégiques, notamment en Île-de-France. Plusieurs milliers de doses vont l’être à brève échéance. Les doses arrivent sur le terrain.

La pharmacovigilance relève de l’ANSM. Nous suivons la question avec Santé publique France, les vaccins étant destockés du stock stratégique de Santé publique France.

Les délais entre les deux doses de vaccin sont indicatifs et ne posent pas de problème médical. Ils offrent pour nous une souplesse logistique, mais comme pour n’importe quel autre vaccin.

Mme Catherine Deroche. – Vous dites que les stocks sont suffisants, mais avez-vous évalué la cible ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion