En parallèle, parce que le marché des céréales – c’est d’ailleurs vrai des marchés alimentaires en général – est mondial, nous devons veiller à maintenir le marché ouvert. C’est ce que nous avons fait en agissant à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le dernier conseil ministériel du 12 juin a ainsi permis d’interdire des restrictions à l’exportation pour le Programme alimentaire mondial (PAM). Nous agissons également au sein du Fonds international de développement agricole (FIDA), et nous dotons le PAM de moyens supplémentaires.
Nos trois objectifs de production, de réduction des dépendances et d’affirmation agroécologique ne pourront aller ensemble que si nous protégeons nos marchés contre des productions qui n’auraient pas les mêmes niveaux d’exigence sociale et environnementale. C’est tout l’objet des fameuses clauses miroirs