Intervention de André Reichardt

Commission des affaires européennes — Réunion du 21 juin 2022 à 16h00
Voisinage et élargissement — Perspectives d'élargissement de l'union européenne - communication

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je remercie les rapporteurs de cette communication, qui vient, me semble-t-il, à point nommé. J'aurais aimé que l'on parle un peu plus de la Turquie, dont les motivations réelles à l'adhésion suscitent à l'heure actuelle de réelles interrogations.

Ainsi que cela a été rappelé, la qualité de candidat, puis celle de membre de l'Union européenne répond à un certain nombre de conditions claires et précises. Il n'est pas possible de faire du « double standard » en facilitant l'adhésion de certains tout en entravant celle d'autres. Même si ce qui se passe actuellement en Ukraine est évidemment catastrophique, et que l'Union européenne s'en préoccupe à juste titre, je crois qu'il est bon de remettre les choses à leur place s'agissant du calendrier des adhésions.

Je me réjouis également que le rapporteur ait évoqué le partenariat oriental. Cette politique dépasse clairement la question de l'adhésion. Certains pays concernés par le partenariat oriental, comme l'Azerbaïdjan, ne demandent d'ailleurs pas leur adhésion. Il est fondamental que l'Union européenne continue de se mobiliser en la matière. Cela peut ouvrir de nouvelles perspectives à plus long terme, comme celle d'une association à l'Union européenne ; je pense également à la vieille idée des cercles concentriques européens. Pour moi, le choix ne peut pas être l'adhésion ou rien.

L'Union européenne connaît déjà un certain nombre de difficultés. Les candidats doivent être traités de la même manière. Des mécanismes permettent de se rapprocher de l'Union européenne sans aller jusqu'à l'adhésion.

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