La question est éminemment politique. Il y a effectivement une volonté politique d'élargissement de l'Europe ; on répond à une circonstance urgente. Depuis le 24 février, nos contacts ukrainiens nous adressent des appels du pied, voire des appels du coeur. Ils nous demandent de leur adresser des signes. C'est ce que fait l'Union européenne.
Je souscris pour une large part aux propos de notre collègue Pierre Laurent. Évitons en effet l'angélisme. Le sujet est très sérieux. Si Vladimir Poutine a déclaré ne pas être opposé à une adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, nous n'avons aucune idée de ce que serait sa réaction dans les faits.
Quoi qu'il en soit, les circonstances géopolitiques actuelles ont créé un élan, et il nous appartient de suivre les discussions avec attention.