Merci beaucoup, monsieur l'ambassadeur, pour cette présentation des ambitions de la présidence tchèque - comme le disait Vaclav Havel, il faut avoir des ambitions hautes pour agir.
Beaucoup de paroles sont prononcées sur la reconstruction de l'Ukraine, alors que le pays est encore en pleine guerre. On parle même d'un coût de 450 milliards de dollars. Sans doute faut-il commencer à prévoir cette reconstruction, mais la priorité du moment n'est-elle pas d'abord l'arrêt de la guerre ?
Conforme à la réputation libre-échangiste de votre pays, vous avez évoqué l'accélération de la signature d'accords commerciaux avec des pays tiers. Les Français, qui ont eu des expériences douloureuses - je pense aux accords avec le Mercosur, avec la Nouvelle-Zélande ou au Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) avec le Canada - sont beaucoup plus réservés.