Sur la reconstruction de l'Ukraine, notre idée est qu'il faut dire aux Ukrainiens : il y aura un coût, certes, mais nous sommes là, nous sommes prêts à vous aider. Nous devons aider l'Ukraine en guerre, mais aussi anticiper ce qui se passera après et l'assurer que nous accompagnerons sa reconstruction et son chemin vers l'intégration dans l'Union d'ici huit ou dix ans peut-être.
J'ai très bien connu Vaclav Havel personnellement. Nous évoquions souvent la nécessité de fixer des buts ambitieux en politique...
J'ai entendu en France, y compris au plus haut niveau, exprimer l'idée que le libre-échange, c'est terminé. Nous ne le pensons pas. Nous pensons que le libre-échange est toujours une nécessité. Bien sûr, il faut le développer avec les pays démocratiques, proches des valeurs européennes, et non avec des pays qui se déclarent ouvertement nos ennemis.
Oui, il faut réguler le marché intérieur. Chaque pays a son histoire. La République tchèque est un pays minier, dont l'industrie a été abandonnée sous le communisme. Il nous faut la reconstruire. Chaque pays a ses atouts et ses fragilités ; il faut trouver une répartition équilibrée.
La question sociale est importante. De ce point de vue, l'accord trouvé sur le salaire minimum, tout en s'adaptant aux situations des différents pays, assure à tous la possibilité de vivre dignement.
Vous m'interrogez sur l'Europe des médicaments. La République tchèque n'est pas une puissance pharmaceutique, à la différence de la France.