Intervention de Catherine Deroche

Commission des affaires sociales — Réunion du 20 juillet 2022 à 9h05
Présentation du rapport « charges et produits » – Audition de M. Thomas Fatôme directeur général de la caisse nationale de l'assurance maladie

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche :

présidente. – J’ajoute à mon tour quelques questions ou remarques.

Notre conviction, après nos travaux de la commission d’enquête sur la situation de l’hôpital et le système de santé en France est que le dispositif des assistants médicaux doit être assoupli. Vous orientez-vous vers cette mesure ?

Sur le « 100 % santé », nous avons demandé à la Cour des comptes un rapport sur le sujet qui nous sera très prochainement remis.

Les autres points que je souhaite soulever font suite à des auditions ou rencontres auxquelles j’ai pu prendre part ces dernières semaines.

Lors de la table-ronde sur la transplantation d’organes que nous avons eue en commission, il a été dit qu’il manquait une approche médico-économique entre la greffe et la dialyse. Pouvez-vous nous donner plus d’éléments sur ce sujet ?

Nous nous sommes également déplacés à l’institut Curie ou au centre de recherche des Cordeliers où un sujet est revenu sans cesse : le référentiel des actes innovants hors nomenclature (RIHN) n’est pas adapté. Les tests compagnons sont rendus vraiment difficiles pour les équipes de chercheurs et de soignants. Ce sujet a t-il progressé ? Avec ma collègue Annie Delmont-Koropoulis, nous avons déposé une proposition de loi qui apporte des solutions. Elle a été votée au Sénat et j’espère qu’elle trouvera une suite favorable à l’Assemblée nationale.

Enfin, quelques points sur la prévention. J’ai reçu la conférence nationale de l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui a évoqué l’importance d’une visite de prévention vers l’âge de 40 ans. C’est une sujet majeur. J’ai également rencontré l’association nationale des hypercholestérolémies familiales qui milite aussi pour un dépistage précoce, non pas seulement en cascade après un cas avéré dans une famille, mais réellement systématique. Ce dépistage universel permettrait une diminution des troubles vasculaires. Menez-vous une réflexion sur ce sujet ?

Enfin, le dernier point est la redondance des actes. Il y a des dérives que nous constatons tous notamment en radiologie. Des économies sont à réaliser sur ce point.

Je n’aborde pas le sujet important des données de santé car nous lançons une mission d’information et nous aurons l’occasion de vous entendre sur ce point précis lors de nos travaux.

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