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L'ONG Human Rights Watch a rappelé le 29 avril dernier que les réfugiés sont particulièrement vulnérables aux situations de traite humaine et d'exploitation. Elle a notamment dénoncé le manque de dispositifs gouvernementaux de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en Pologne.
L'ONG appelle également ce pays à mettre à disposition de toutes les survivantes ukrainiennes de viols présentes sur son territoire des soins complets, y compris la contraception d'urgence et l'avortement.
Au vu des orientations du gouvernement polonais sur l'avortement, quel dialogue est mis en place à ce sujet ? Est-il envisageable de soutenir les associations qui organisent l'envoi de pilules abortives vers la Pologne ? Pour les femmes enceintes dans leur deuxième trimestre, qui seront de plus en plus nombreuses, peut-on envisager un transfert de ces personnes dans les pays de l'Union européenne où l'avortement dans le deuxième trimestre est autorisé, notamment les Pays-Bas, l'Espagne et la Suède ?
Enfin, la France apporte-t-elle une aide pratique au recueil de preuves de crimes de guerre, aussi bien auprès de la procureure générale d'Ukraine que des juridictions internationales ?