Merci pour votre travail et celui de vos équipes. Je souhaite, pour ma part, revenir sur les heures qui ont précédé la guerre. En effet, je me trouvais la veille au soir à Vienne, au siège de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Personne ne croyait, alors, qu'il pourrait se passer quelque chose dans les heures à suivre. C'est pourquoi, le lendemain matin, la sidération prédominait.
Nous avons appris depuis qu'il y avait une asymétrie dans l'information : les services américains auraient obtenu des renseignements sur la date du déclenchement des hostilités, que d'autres services comme les nôtres n'avaient pas. Je travaille avec plusieurs collègues de la commission à un rapport sur la politique étrangère des États-Unis. Cette asymétrie d'information nous a été confirmée par des spécialistes et des diplomates, français et étrangers. Qu'en est-il ?