Votre intervention souligne l'importance de la diplomatie, et sa capacité à éviter le pire.
Je n'avais pas conscience, pour ma part, de la dépendance économique de la France vis-à-vis de l'Ukraine. Un de mes collègues vous a interrogé sur les céréales. Je m'interroge sur les produits manufacturés, au regard notamment de la nécessité pour nos entreprises de faire acheminer des matières premières depuis l'étranger et notamment du titane.
Autre interrogation, le nucléaire. La situation de Tchernobyl et celle de Zaporijjia suscitent beaucoup d'inquiétudes. Les Russes utilisant l'artillerie de manière intensive, quelles peuvent être les conséquences à court et moyen terme ?
Le 16 mars, le président Zelensky affirmait devant le Congrès qu'il ne souhaitait pas nécessairement maintenir la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Mais si, toutefois, la Finlande devait y adhérer, cette question se reposerait-elle ?
L'Ukraine a su se montrer efficace dans la guerre de l'information. Il convient de prendre du recul : on sait que beaucoup de contre-vérités sont dites du côté russe, mais qu'en est-il du côté ukrainien ? Faut-il tout prendre pour argent comptant ? J'ai notamment en tête une conversation interceptée entre un soldat russe et sa mère, qui évoquait des actes de torture abominables.