On connait hélas la pratique russe en matière de couloirs humanitaires, avec l'exemple syrien, et leur propension à biaiser et à les détourner de leur usage.
Il y a aussi le risque de déportations de population. Nous sommes donc très prudents sur ces couloirs, sauf à ce qu'ils soient gérés par la Croix-Rouge ou l'ONU, ce qui est rarement le cas. Il s'agit souvent d'un piège : j'ai vu à Irpin ou à Boutcha des voitures de civils mitraillées, ciblées alors que les gens voulaient quitter la ville.