Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, cet accord, qui est le fruit de cinq années de négociations, comporte de véritables avancées. Il offre un cadre juridique protecteur à nos personnels français déployés au Qatar et à leurs proches qui les accompagnent, jusqu’ici soumis aux lois qatariennes, notamment à la peine de mort, qui, rappelons-le, est toujours en vigueur au Qatar.
Si le retour à la procédure normale de l’examen de ce projet de loi peut être l’occasion de dresser un état des lieux de notre relation bilatérale avec le Qatar, il ne doit pas se transformer, me semble-t-il, en procès à l’endroit de cet État. Ce serait vain et stérile.
L’examen de cet accord advient dans un contexte aussi inédit qu’incertain, en raison de la guerre en Ukraine. Et c’est en temps de crise que les partenariats stratégiques et la qualité des relations bilatérales prennent tout leur sens.