La première vocation de l'État est d'assurer la souveraineté, sur terre comme sur mer. Vous êtes le premier ministre des armées à avoir auparavant été ministre des outre-mer. Les forces de souveraineté ont été les grandes oubliées des précédentes LPM. Pourriez-vous préciser comment notre pays pourra assumer ses responsabilités, notamment dans l'indopacifique ? Comment valoriser les possibilités d'appui offertes par nos outre-mer ?
Vous avez parlé des futures frégates multi-missions. En tonnage, 95 % des moyens de la marine nationale sont affectés dans l'Hexagone, alors que 97,5 % de notre zone économique exclusive (ZEE) est liée aux outre-mer. Pourrait-il y avoir un rééquilibrage, une Fremm étant basée dans l'océan Indien et une autre dans le Pacifique ? Cela nous donnerait les moyens d'affirmer la nouvelle volonté française d'assumer ses responsabilités, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.