Monsieur le ministre, je vous réponds moi aussi en tant que médecin.
Comme l’a démontré le récent rapport de nos collègues Catherine Deroche et Bernard Jomier, l’hôpital public est un maillon essentiel de la chaîne sanitaire. Avec moins de lits et moins de personnel de soins, il se retrouve démuni et affaibli, alors qu’il y va de la santé de tous.
Tout comme la médecine de ville et les établissements non publics, l’hôpital est au service de la santé et non d’un budget à tenir.
Arbitrer, c’est choisir, et cela pour renforcer chacun des maillons de notre système de santé. Le pragmatisme a un coût. Choisir, c’est moins de contraintes, plus d’humain, plus de solidarité, et c’est surtout de meilleurs soins.