De tels retards ont des conséquences environnementales, économiques et sanitaires extrêmement dommageables : dégradations et pollutions des espaces dans les zones Natura 2000 et dans les zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff), vol et gaspillage d’eau, raccordements électriques illégaux et précaires, surplus de volume de déchets à gérer à la charge des communes, atteinte à l’image et à l’attractivité de nos territoires, délinquances itinérantes, etc.
Les collectivités territoriales, alors même qu’elles sont en conformité avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage, subissent des occupations illicites récurrentes, sans que l’État, qui en a pourtant le pouvoir, parvienne à interrompre celles-ci et à procéder rapidement à des évacuations.