C'est pourquoi il faut du temps. Pour parer à l'urgence, en vue de l'hiver prochain, un seul mot d'ordre : sobriété.
Les membres de mon comité de direction et moi-même avons participé à un atelier La fresque du climat voilà quelques semaines ; il est prévu d'étendre très bientôt cette initiative à l'ensemble des collaborateurs de l'entité que je dirige. Voilà un outil extraordinaire pour comprendre les enjeux du réchauffement climatique et se convaincre de l'urgence qu'il y a à agir.
Sur le mix énergétique, je vous renvoie à un document très pédagogique : l'étude de Réseau de transport d'électricité (RTE) sur les six « mondes possibles » permettant d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, six scénarios de transition énergétique reposant sur divers paramètres et sur de véritables choix politiques et de société : avec ou sans nucléaire, beaucoup ou peu d'énergies renouvelables, beaucoup ou peu de sobriété, etc.
Pour ce qui est du groupe Engie, sa stratégie est d'investir encore et encore dans les énergies renouvelables, en France et partout dans le monde. Un point sur la part du gaz : la conviction d'Engie est qu'un gaz verdi est possible - je pense, par exemple, au biométhane. Le potentiel de production de gaz vert, en France, est énorme.
Les collectivités locales ont un rôle extrêmement important à jouer pour faire accepter socialement l'investissement dans les énergies renouvelables, éolien, solaire, biométhane.