Un dernier mot sur l'Arenh, dont nous demandons le relèvement du plafond : ce dispositif n'est pas destiné aux distributeurs alternatifs, mais à leurs clients. C'est un amortisseur du prix et une correction du mécanisme de marché.
Monsieur Stanzione, notre raison d'être est d'accompagner nos clients dans leur transition énergétique ; or celle-ci suppose de consommer moins et de consommer mieux.
Très schématiquement, nous sommes passés d'une dépendance au pétrole, en 1973, à une dépendance au gaz russe et au nucléaire, en 2022. Il faut construire, pour 2050, un scénario dans lequel l'énergie sera décarbonée, ce qui impliquera une très forte hausse des besoins en gaz renouvelable, mais surtout en électricité. Les voitures ne rouleront plus au pétrole, mais à l'électricité. La demande électrique s'élève actuellement, en France, à 450 térawattheures par an environ ; nous allons passer à 1 000 térawattheures, moins 200 parce que nous aurons fait des économies.
En tout état de cause, l'énergie va rester le « sang » de l'économie : tout l'enjeu est qu'elle devienne décarbonée dans les trente ans à venir.