Lors de nos visites de terrain, nous avions pu ressentir les constats qui viennent d'être dressés ici. On le voit, ces programmes sont méconnus. Les financements doivent s'inscrire dans la durée, pour une meilleure lisibilité.
Dans un contexte d'érosion du pouvoir d'achat, nous travaillons beaucoup sur le commerce de proximité. Or ce dernier, pour avoir des clients, doit être « compétitif ». En milieu rural, la population peut accepter d'acheter des produits alimentaires un peu plus chers. Mais lorsque le surcoût est de 50 % ou de 100 %, plus personne ne les achète !
Nous devrons donc travailler sur la compétitivité du commerce local, pour faire en sorte de réduire les distorsions de concurrence avec la grande distribution. On le sait bien, ces commerces locaux achètent à des prix beaucoup plus élevés que ceux qui sont accordés à la grande distribution.