Sur la période 2007-2019, plus d'un milliard d'euros ont été investis dans des travaux de réduction de la vulnérabilité via le plan Séisme Antilles. Au total, la participation de l'État s'élève à 450 millions d'euros. Que nous ayons pu non seulement obtenir les autorisations d'engagement de crédit, mais également déployer des crédits de paiement indique que les projets se concrétisent sur le terrain.
S'agissant des conditions précises de financement, nous n'avions pas décelé, de notre côté, de difficultés particulières. En revanche, il nous semble, du point de vue de l'administration centrale, que le rythme d'avancement des travaux dépend notamment de la capacité technique des collectivités territoriales intéressées à mobiliser des personnes et à dégager le temps nécessaire. Peut-être serait-il opportun de réfléchir, en concertation avec les services déconcentrés de l'État, à l'amélioration de l'appui technique aux collectivités, en mettant à leur disposition des compétences d'ingénierie ou en suivant des logiques de guichet unique pour les demandes de subventions.
Globalement, le plan Séisme Antilles nous semble un succès collectif de la puissance publique. Pour la période 2020-2027, un milliard d'euros supplémentaires d'engagements sont prévus, dont 50 % proviennent du fonds Barnier. Cela montre combien l'État croit dans la capacité collective des acteurs à faire aboutir les réalisations sur le terrain.