Je constate que les enveloppes de financement sont nombreuses. Ma préoccupation première est toutefois la suivante : on ne peut passer notre temps à expliquer la prévention aux collectivités pour, au bout du compte, éprouver des difficultés à leur indiquer où sont logés les financements après une catastrophe.
En Nouvelle-Calédonie, nous avons les mêmes difficultés qu'ailleurs. Je souhaite que la coordination soit meilleure entre les services de l'État et les collectivités pour que tout le monde ait le même son de cloche. Nous sommes en effet confrontés à différents intervenants. Au départ, il y a l'État, mais ensuite ? À quelle collectivité s'adresse-t-on ? Quand on se rend à la mairie, on s'entend dire que les crédits sont en attente. Mais de qui les attend-on ?
Nous aimerions pouvoir donner des réponses précises, en particulier à nos populations sinistrées. Si d'un côté elles ne peuvent être indemnisées par leur assurance et si dans le même temps les fonds publics n'arrivent pas, cela devient catastrophique.