Il s'agit d'un vaste débat, que l'on ne peut aborder sans inclure les collectivités locales, notamment les régions. Lorsque je présidais la fédération hospitalière des hôpitaux de Guadeloupe, j'avais bataillé ferme pour exonérer d'octroi de mer les investissements réalisés sur les plateaux techniques. L'État m'avait alors invité à m'adresser à la région.
L'octroi de mer représente certes 40 % des recettes des collectivités, mais n'est-il pas l'une des causes de la vie chère ? Nous n'avons pas encore la réponse à cette question. Pour autant, si nous abandonnons un pan de l'octroi de mer, cette perte devra être compensée par ailleurs.