J'insisterai sur la surveillance réalisée par le Revosima (Réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte). Son montant est stabilisé : l'État apporte 3 millions d'euros par an pour financer son fonctionnement, dont 1,6 million d'euros par le ministère de la transition écologique en 2022. Il s'agit de mieux comprendre les phénomènes, afin de s'engager dans des actions de prévention des risques.
De façon plus générale, nous travaillons avec l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), un certain nombre de laboratoires de recherche et le CNRS, de façon à ce que la connaissance scientifique dont on dispose aujourd'hui, notamment grâce aux moyens de modélisation désormais assez riches, puisse être transformée en politique de prévention déclinée dans chaque territoire - Martinique, Guadeloupe et Mayotte. Nous ne pouvons pas pour autant vous présenter de calendrier précis à ce stade.