Le régime assurantiel français est assez généreux en ce qu'il cherche à couvrir le maximum de risques, y compris les catastrophes naturelles. Le fonctionnement des assurances nécessite une adhésion collective de tous les échelons de la société - État, collectivités territoriales, particuliers, entreprises... - à un mécanisme mutualiste.
Toutefois, le taux de couverture moyen est insuffisant dans les territoires ultramarins, notamment au regard des garanties responsabilité habitation : environ 70 % contre près de 98 % dans l'Hexagone. Les choses progressent, même si les taux sont beaucoup trop bas, sinon insignifiants, dans certains territoires, ce qui a placé plusieurs de nos concitoyens dans de grandes difficultés.
C'est aujourd'hui non seulement à l'État et aux compagnies d'assurance de faire des efforts, mais aussi aux particuliers. Il faut mener des campagnes de communication pour que ces derniers s'acculturent davantage au régime d'assurance mutualisé.