Vous le voyez, nous veillons à rester sur des éléments très factuels malgré l'accès impossible au contenu de l'accord. Nous continuerons à suivre ce dossier avec intérêt, selon la temporalité que vous venez d'évoquer.
Sur les quotas d'importations de produits laitiers néo-zélandais dans l'Union européenne, nous serions donc autour de 40 000 tonnes : 15 000 tonnes en poudre de lait et 25 000 tonnes sous forme de fromage. À titre de comparaison, la France seule importe 1,1 million de tonnes de produits laitiers. Il faudra donc être attentif à la confirmation de ce chiffrage.
Sur les intrants, dont l'atrazine, il faut faire preuve d'une vigilance extrême. C'est ce qu'a rappelé hier, avec bon sens, Laurent Duplomb : il n'est pas logique, alors que certaines normes pèsent sur notre production, d'importer des produits de pays qui ne les respectent pas, alors que nous n'aurions pas besoin d'importer autant sans ce cadre normatif rigoureux.
Voyons comment évoluent les choses cet été : l'accord n'est que conclu, pas signé. Notre initiative pourrait prendre la forme, sans préjudice de celle des députés, d'une proposition de résolution européenne à l'automne, avec un positionnement plus clair basé sur des éléments concrets. En effet, les données que nous avons actuellement ne permettent pas de proposer une position tranchée.