Madame la ministre, je vous remercie de votre réponse. Cependant, face à cette crise du recrutement des enseignants et au sentiment de déclassement qui l’accompagne, un électrochoc d’attractivité, accompagné d’une réelle augmentation des salaires, est nécessaire.
Les rémunérations ne sont pas à la hauteur. La France est l’un des pays qui payent le moins bien ses enseignants ; rendez-vous compte, elle occupe le 21e rang du classement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ! Recourir aux contractuels et aux étudiants, comme vous le proposez, ne fait que reporter la recherche d’une solution au problème. C’est une réponse conjoncturelle et pas une réponse structurelle. Plus on attend, plus les dégâts seront importants.